Les États-Unis ont le «potentiel pour devenir le premier marché au monde» pour les modèles de la marque Mini, à la place du Royaume Uni, a estimé lundi au salon automobile de Detroit Michael Ganal, membre du conseil d'administration de BMW, maison mère de Mini.

Les États-Unis ont le «potentiel pour devenir le premier marché au monde» pour les modèles de la marque Mini, à la place du Royaume Uni, a estimé lundi au salon automobile de Detroit Michael Ganal, membre du conseil d'administration de BMW, maison mère de Mini.

«À l'évidence, les États-Unis ont le potentiel pour devenir notre plus important marché au monde pour la Mini. Actuellement, cette position est détenue par le Royaume Uni, mais les États-Unis sont clairement en bonne route», a dit M. Ganal.

Il a indiqué qu'en 2006, 39 000 Mini ont été vendues aux États-Unis, en baisse de 4,3% par rapport à 2005. Les ventes mondiales de Mini ont reculé de 6,2% l'an dernier, mais ce résultat est jugé «tout à fait satisfaisant», a ajouté M. Ganal, compte tenu des réductions temporaires de capacité de production liées aux agrandissements de l'usine d'Oxford.

La capacité de production va ainsi passer de 200 000 à 230 000 véhicules «à moyen terme», selon la direction qui vise un record de ventes dès 2007.

Aux États-Unis, plus de 52% des Mini vendues sont des Mini Cooper S, un modèle

sportif haut de gamme, a précisé M. Ganal. La Mini version cabriolet convertible s'est par ailleurs vendue à 26 000 unités depuis son lancement, ce qui fait des États-Unis le premier marché, hors Grande-Bretagne.

Mini a présenté à Detroit plusieurs nouveaux modèles dont un cabriolet convertible qui sera disponible en avril.