Tous les fabricants rêvent d'être Porsche. Facile à comprendre: c'est le plus profitable d'entre tous. C'est aussi une pépinière de sportives redoutables, même si la Boxster,entre vous et moi, n'est pas la plus remarquable des Porsche.

À son crédit, il faut dire que le constructeur de Stuttgart a revu à la hausse la puissance de sa mécanique, l'an dernier. Le cabriolet a profité de l'arrivée du coupé Cayman, en fait, puisque tous deux partagent la même architecture de base. Le cabriolet remplace le toit fixe par une toile amovible mécanisée tout de même munie

d'une lunette arrière en verre avec dégivreur.

Porsche de base Les boîtes manuelle et automatique ont aussi été revues, mais pas en apparence. S'ajoute à cela, de série, des freins avec antiblocage (et quels freins ! ouf !), une traction asservie avec antidérapage, ainsi que des coussins gonflables frontaux et latéraux. Un groupe optionnel peut être ajouté, lequel apporte un chronomètre et des capteurs qui ajustent le comportement de la mécanique lorsque l'on désire pousser la caisse à fond, sur une piste de course, par exemple. Évidemment, ce cabriolet est exemplaire dans ce genre de situation. Sa tenue de route est exceptionnelle, l'accélération est toujours optimale et le freinage, impec. Le comportement routier en est grandement affecté : le confort est minimal et on s'en lasse rapidement, à moins d'être totalement accro.

Pas pratique, mais Porsche Et on ne parle évidemment pas du côté pratique d'un tel bolide. Je veux dire, sa seule utilité est de flasher et de procurer des sensations fortes. Car l'espace de rangement n'est pas très généreux, et même les sièges ne sont pas parmi les plus accueillants sur le marché. Mais voilà. C'est une Porsche, alors personne ne s'en plaindra jamais. Car même s'il existe des modèles rivaux plus abordables, ou tout aussi amusants, ils n'ont pas ce petit détail qui fait toute la différence: l'écusson Porsche.