Audi ne fait pas que rafraîchir sa A6, il lui confère également une motorisation hybride.

La A6 fait partie de la stratégie de Audi destinée à donner un coup de pouce à ses ventes en Amérique du Nord. Et ce, même si aux États-Unis, cette division du groupe Volkswagen a franchi le cap des 100 000 véhicules vendus l'an dernier, en hausse de 23% par rapport à 2009, année plus que moribonde pour l'industrie automobile.

Le modèle 2012 présenté en première mondiale à Detroit n'est pas sans emprunter le style de la A8. Athlétique, sa ligne de toit relativement fuyante, ses lignes légèrement proéminentes sur les flancs et son capot suffisamment long lui donnent un certain dynamisme. Cette A6 revampée est plus légère et plus économique que ses devancières, nous promet-on chez Audi. Plus légère grâce sa carrosserie, en aluminium entre autres. Plus économique selon la motorisation disponible. Sa consommation serait de 19% moindre en moyenne.

Comme nous sommes en Amérique du Nord, on ne disposera pas des trois versions TDI même s'il se dit qu'un diesel ne serait pas totalement à exclure. Dans l'immédiat, sera offert de ce côté-ci de l'Atlantique un V6 de 3.0 litres (TFSI), développant 300 chevaux pour 325 livres-pieds de couple. Sa consommation moyenne mixte serait de 8,2 l./100 km.

Toujours en ce qui concerne la motorisation, Audi a décidé de conférer à sa A6 une version hybride, associant la puissance d'un V6 à la consommation d'un 4 cylindres. Il ne faut pas chercher midi à 14h, il s'agit de la même voiture. À l'exception de ce qu'il y a sous le capot. Son moteur à combustion (2.0 TFSI) de 211 chevaux est associé à un moteur électrique de 33 kW, soit 45 chevaux, avec batterie au lithium-ion générant 39 kW. Sa consommation moyenne serait de 6,2 litres. Cette A6 pourrait atteindre le 100 km/h avec le seul mode électrique.

La nouvelle berline devrait être disponible d'ici la fin de l'été. Sa version hybride est évoquée pour aussi tôt que le troisième trimestre de cette année.