Une maison montréalaise de ventes aux enchères a dû annuler l'événement hautement médiatisé qui proposait des objets ayant soi-disant appartenus à Halle Berry, dimanche, tout simplement parce que l'actrice hollywoodienne ne possédait même pas ces items.

Les avocats représentants Mme Berry ont avisé samedi la Maison des encans de Montréal qu'elle devait annuler la vente aux enchères prévue dimanche.

Les avocats de Mme Berry ont publié un communiqué dans lequel ils annoncent que la maison des encans a annulé la vente aux enchères, dimanche matin.

La maison de ventes aux enchères a émis des excuses sur son site Internet et précisé que les items proposés appartenaient plutôt à Gabriel Aubry, l'ex-conjoint québécois de Mme Berry.

Ils seront maintenant mis en vente le 21 juillet, un délai attribué à «des motifs légaux», disait-on dans un message téléphonique pré-enregistré.

Sur son site Internet, la maison de vente aux enchères a précisé qu'aucun des objets offerts n'avait de lien avec Mme Berry.

«Elle n'a utilisé aucun des items, et aucun item ayant servi à la vente aux enchères n'a été fourni par elle ou par l'un de ses agents», pouvait-on lire.

«Nous lui présentons nos excuses, ainsi qu'au public, pour l'erreur. Tous les objets appartenaient et appartiennent à M. Gabriel Aubry uniquement.»

Un appel logé à la Maison des encans de Montréal n'a pas été immédiatement retourné.

Parmi les objets offerts se trouvaient deux coupe-ongles, une brosse à cheveux, un lit grand format, un divan antique et un tapis en peau de zèbre.

Berry, l'une des plus grandes vedettes de Hollywood, possédait aussi un appartement en copropriété dans le Vieux-Montréal, ainsi qu'une résidence dans les Laurentides.

Patrick Blaizel, qui dirige la maison responsable de la vente aux enchères, a affirmé samedi que des collectionneurs ont manifesté un vif intérêt et qu'il a reçu des demandes de partout sur la planète.