Entre Catherine Deneuve et moi, il y a une histoire qui ne date pas d'hier. Que ce soit à Paris, à Cannes ou même à New York, mes nombreuses rencontres avec la star m'ont toujours laissé sur ma faim.

Oui je l'avoue, celle qui rayonne avec élégance depuis 50 ans sur le cinéma français fait fondre comme Icare mes ailes de reporter. Consolation, je ne suis pas le seul, beaucoup de journalistes d'ici et d'ailleurs vous diront la même chose, nous avons tous goûté aux humeurs de l'actrice.

Fuyante sur les tapis rouges, Deneuve n'aime pas les entrevues sur le vif. Paradoxalement, elle n'aime pas non plus les longs tête-à-tête, prétextant ne pas vouloir entrer dans les détails de son quotidien. Pour son passage à Montréal dans le cadre du FFM le week-end dernier, je ne souhaitais même pas l'interviewer, tout juste l'observer. Grâce à la journaliste Anne-Marie Dussault qui avait rendez-vous avec l'icône dans le cadre de son émission 24 heures en 60 minutes, j'ai eu l'occasion d'approcher la star.

L'animatrice de RDI m'avait fait une place de choix parmi sa sympathique équipe afin de faire un reportage photo sur les coulisses de cette rencontre qui n'était pas gagnée d'avance. Mais si Deneuve n'aime pas les interviews, Anne-Marie Dussault excelle en la matière. Dès que la star a mis les pieds dans la chambre 1108 de l'hôtel Hyatt, elle a d'abord semblé agacée en réalisant qu'elle en avait pour près de 20 minutes de confidences devant les caméras. Mais Mme Dussault en a vu d'autres, elle a rapidement su la rassurer en faisant comprendre à la mystérieuse comédienne qu'on ne s'épancherait pas sur sa vie privée. Jusqu'ici tout va bien.

Je suis aux premières loges, mais je reste dans l'ombre, réalisant que je suis un témoin privilégié de cette mise en place. Deneuve, cigarette au bec garde un oeil sur tout: la lumière, l'angle des caméras et même l'assistance. C'est à ce moment qu'elle m'aperçoit derrière ma caméra. Elle se sent épiée et me demande d'arrêter de tourner. Premier avertissement, ce sera le dernier.

L'entrevue est à peine commencée lorsque voulant ranger ma caméra, j'accroche mon flash. La star arrête tout, me fusille du regard et furieuse, me demande sèchement de quitter la pièce. Je me sens comme un gamin qui vient de faire tomber une sculpture dans une galerie d'art. En un flash tout s'effondre, on peut dire qu'entre Catherine Deneuve et moi, ça ne clique vraiment pas! À la prochaine Mademoiselle Deneuve...





Dussault séduit Deneuve

Elle ne l'a jamais laissé paraître, mais Anne-Marie Dussault l'avoue, elle était nerveuse avant son entrevue avec Catherine Deneuve. «J'avais un trac fou, j'ai interviewé plus de premiers ministres dans ma vie que de stars de cinéma».

Mais la journaliste ne s'est pas laissée intimider par la légende et a su la séduire. Comment a-t-elle fait? D'abord en lui parlant de son rôle dans le film qu'elle était venue présenter à Montréal Les yeux de sa mère, où elle incarne une lectrice de nouvelles. Belle coïncidence.

Ce point commun a fait toute la différence et a rapidement permis à notre journaliste de gagner la confiance de la star.

Puisque Deneuve m'avait mis en punition à l'extérieur pour l'avoir malgré moi déconcentrée pendant son entrevue, c'est la rédactrice en chef de RDI Dominique Rajotte qui s'est transformée pour moi en photographe. Voici le résultat, avec bien sûr, l'autorisation de Madame.

Voyez les impressions d'Anne-Marie Dussault juste après sa rencontre avec Catherine Deneuve sur le blogue d'Herby.tv et revisionnez l'excellente entrevue sur le site de Radio-Canada.

Photo: Dominique Rajotte

Anne-Marie Dussault avec Catherine Deneuve.

La leçon de Lelouch

Un des moments forts du FFM fut sans contredit la leçon de cinéma que nous a offerte le réalisateur Claude Lelouch.

Durant son séjour à Montréal, que nous le croisions dans le hall d'entrée de son hôtel ou à la terrasse d'un restaurant, le maître était toujours disponible et n'a jamais hésité à répondre aux questions des cinéphiles qui l'abordaient.

Après sa leçon de cinéma, Lelouch devrait peut-être donner des leçons de courtoisie à d'autres monstres sacrés du cinéma français! Je ne nomme personne...

Photo: Herby Moreau, La Presse

Herby Moreau et le réalisateur Claude Lelouch

Mario Tessier, bon élève

Grosse journée lundi dernier pour Mario Tessier qui, après avoir animé les Grandes Gueules sur NRJ, est arrivé juste à temps au studio F pour vivre sa première rentrée officielle à TVA aux côtés d'Éric Salvail et Jean-Michel Anctil.

Sa nouvelle émission, On connaît la chanson, est bien sûr un des spectacles les plus attendus de l'automne.

Dimanche dernier, la veille du lancement de la programmation 2011 du réseau, Mario terminait vers 1h du matin, l'enregistrement de la dernière des 13 émissions; un spécial du jour de l'An qui sera diffusé pendant la période des fêtes.

Bref avant même sa rentrée des classes, Mario Tessier a déjà terminé ses devoirs. Voici un bon élève qui prend de l'avance.

La première émission de On connaît la chanson sera diffusée le dimanche 25 septembre, 19h, et ensuite tous les jeudis à 20h.

Photo: Herby Moreau, La Presse

Mario Tessier, Éric Salvail et Jean-Michel Anctil.

Privé de sens: Hugo Dumas et Richard Therrien sont bons joueurs

Il y a quelques jours, le service des communications de Radio-Canada avait convié les médias à une conférence de presse afin de leur présenter le nouveau jeu-questionnaire de Normand Brathwaite Privé de sens, conçu par Jean-Michel et Dominic Anctil, Carl Dubuc et Daniel Beauchesne.

C'est ainsi que les journalistes Richard Therrien et Hugo Dumas se sont retrouvés malgré eux à jouer les candidats lors d'une sympathique simulation. Il fallait voir le critique télé du Soleil essayer de faire deviner au chroniqueur télé de La Presse une liste de mots qu'il avait à peine eu le temps de mémoriser auparavant.

Mes deux collègues ont fait honneur à la profession et s'en sont plutôt bien sorti. Même s'ils n'ont rien remporté, ils ont quand même été bons joueurs pour leur auditoire.

Vous pourrez vous aussi vous amuser à Privé de sens à partir du 25 septembre à 17h sur les ondes de Radio-Canada.

Photo: Herby Moreau, La Presse

Hugo Dumas, Normand Brathwaite et Richard Therrien.

Une petite course pour la ministre

Après avoir enchaîné les entrevues lors du très couru lancement de la programmation du Quartier des spectacles qui avait lieu la semaine dernière au Monument national, Christine St-Pierre a surpris les marchands du coin en traversant la rue pour aller s'offrir quelques fruits au nouveau marché Foodlab de la Société des arts technologiques (SAT).

Un petit moment de répit où la ministre de la Culture reprend des forces avant de continuer son marathon des arts. Le Foodlab se tiendra jusqu'au 1er octobre sur la place de la Paix, du jeudi au samedi, et vous permettra de vous s'approvisionner en produits biologiques régionaux et rencontrer des chefs et designers culinaires.

Photo: Herby Moreau, La Presse

La ministre Christine St-Pierre, à droite.