Une chose est sûre: David Caspe, un nouveau venu dans le monde de l'écriture télévisuelle, est capable d'avoir un bon flash. Imaginons un couple qui éclate. Leurs amis seront alors appelés à choisir: resteront-ils dans son entourage à lui ou dans le sien, à elle? Parce que continuer la relation avec les deux est impossible.

Bonne idée que le point de départ de Happy Endings. Le hic: dès les premiers épisodes (sur une série de 13) de la première saison (en anglais, avec sous-titres en français), l'idée en question est abandonnée. Et on se retrouve devant une sitcom mettant en scène une bande de copains au tournant de la trentaine, dont certains sont en couple et d'autres, en quête de l'âme soeur, qui fréquentent toujours le même café où ils s'assoient toujours à la même table, etc.

Bref, on se retrouve devant une (autre!) déclinaison du désormais classique Friends ou de How I Met Your Mother... mais en moins bien écrit. Ouch!

Toutefois, comme cela arrive souvent, après des débuts chaotiques, acteurs et scénaristes ont «trouvé» les personnages, qui prennent peu à peu forme et arrivent, à mi-parcours, à exister. Et à intéresser.

C'est surtout le cas des copains-copines en périphérie du couple brisé, formé par Elisha Cuthbert (la fille de Jack Bauer dans 24) et Zachary Knighton. La première a planté le second devant l'autel. À leurs côtés, la soeur «contrôlante» de la mariée et son mari contrôlé, Max le copain gai et Penny la célibataire pas endurcie. Ces deux-là sont les plus intéressants de ce groupe de six qui, au bout du compte, ne sera pas véritablement en danger.

Oui, il y a des tensions entre les «ex», mais elles sont anecdotiques. Et on sent qu'ils roucouleront de nouveau, un jour, dans les bras l'un de l'autre. D'ici là, on sourit aux nombreuses références culturelles qui émaillent les dialogues et on espère que la deuxième saison se trouve un angle, un arc plus solide. Autrement, il risque de ne pas y en avoir de troisième.

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* * 1/2

HAPPY ENDINGS. CRÉÉE PAR DAVID CASPE. AVEC ELISHA CUTHBERT, ZACHARY KNIGHTON, ADAM PALLY, CASEY WILSON.