Des suggestions de séries, films documentaires et émissions provenant de toutes les plateformes.

SUR TOU.TV

WEBSÉRIE

En audition avec Simon

C'est probablement l'une des webséries les plus populaires produites au Québec. Et nous apprenons qu'une nouvelle saison d'En audition avec Simon sera offerte à compter du 27 février sur Tou.TV ! L'imbuvable réalisateur qu'on aime détester un petit peu, Simon-Olivier Fecteau, et son acolyte découragé, Étienne de Pasillé, passeront cette fois en audition Marc Labrèche, Guylaine Tremblay, Antoine-Olivier Pilon et Jérémy Gabriel, entre autres. Au total, 12 nouveaux épisodes qu'on attend avec impatience.

SUR HBO

ÉMISSION

Last Week With John Oliver 

Pour les fans de John Oliver, qui n'a pas son pareil pour décortiquer l'actualité et dégommer les fake news, sachez que Last Week With John Oliver est de retour sur HBO depuis dimanche, le 18 février.

SUR ZONEVIDEO.TELEQUEBEC.TV

DOCUMENTAIRE

Mort sous X

Présenté récemment sur les ondes de Télé-Québec, ce documentaire accessible en rattrapage s'intéresse au fait que chaque année, en France, des personnes retrouvées mortes sans identité sont inhumées dans l'anonymat. Comment l'absence d'identification est-elle possible encore aujourd'hui ? Les moyens techniques ne manquent pas. Mais le dialogue entre entités administratives, si, nous dit la documentariste Agnès Pizzini. Or, avec une bonne dose d'empathie, elle fait la démonstration de la résilience de familles et de spécialistes pour redonner un nom à ces gens « sans nom, sans histoire, sans passé ». Troublant, glaçant, mais très instructif.

Jusqu'au 2 mars

- André Duchesne, La Presse

SUR NETFLIX

SÉRIE

Everything Sucks !

La mode nostalgique, ayant siphonné à peu près toutes les années 80, passe maintenant aux années 90, si l'on en croit la bande-annonce d'Everything Sucks !. Créée par Ben York Jones et Michael Mohan, cette série de 10 épisodes creuse la culture adolescente de cette décennie qui a vu apparaître l'internet (dont la connexion était hyper lente au début). Une flopée de jeunes acteurs et actrices au casting, qui connaîtront (ou pas), le même destin que les jeunes de Stranger Things, l'autre production nostalgique de Netflix ?

SUR CLUB ILLICO

SÉRIE

La dérape

La nouvelle série La dérape, créée par Richard Lacombe et Christian Laurence, est arrivée sur Club illico cette semaine. Elle raconte le parcours de Julia (Camille Falton), de retour au Québec après avoir passé une décennie aux États-Unis, et qui tente de faire sa place dans l'univers du karting, sa grande passion. La dérape, qui compte 10 épisodes, est une série originale entièrement tournée dans la région de la capitale nationale, qui compte aussi au casting Sébastien Delorme, Hélène Florent, Lou-Pascal Tremblay, Guy Jodoin et Ludivine Reding.

EN LOCATION

FILM

Les affamés

Le destin des Affamés, ce film de zombies bien de chez nous superbement réalisé par Robin Aubert, ne cesse de surprendre. C'est le premier film québécois acheté par Netflix dans le cadre de son entente avec Ottawa. Il sera offert à des millions d'abonnés dans le monde dès le 2 mars, sauf au Canada, qui ne l'aura sur la plateforme qu'en 2019, mais d'ici là, ceux qui ne l'ont pas vu en salle peuvent le louer sur illico ou iTunes. Ajoutons que Les affamés, qui avait remporté le Prix du meilleur film canadien au dernier Festival de Toronto, vient de remporter le Prix du jury au dernier Festival du film fantastique de Gérardmer, véritable institution du film de genre.

SUR ITUNES ET YOUTUBE

FILM

Permission

Lancé au festival de Tribeca l'an dernier, Permission est le deuxième long métrage de Brian Crano (A Bag of Hammers). S'inscrivant d'emblée dans le créneau du film indépendant américain, cette comédie dramatique explore la relation d'un couple en mal d'histoire. Piquée au vif par une remarque de l'amoureux de son frère, Anna s'interroge sur la nature de la relation qu'elle entretient avec l'homme qu'elle s'apprête à épouser (Dan Stevens), avec qui elle vit un bonheur tranquille depuis 10 ans. Permission ne réinvente rien, mais aborde la question de façon sensible et intelligente. Rebecca Hall y trouve l'un de ses plus beaux rôles, et François Arnaud tire bien son épingle du jeu dans un personnage qui aurait quand même pu être mieux développé, soit celui de l'amant avec lequel Anna tente de nouvelles aventures.

- Marc-André Lussier, La Presse