De retour pour la deuxième saison sur les ondes de Radio-Canada, Pénélope McQuade s'est donné pour mission d'avoir du fun, de moins réfléchir, de travailler moins fort et surtout d'être moins rigoureuse!»

En reprenant l'été dernier le micro de France Beaudoin et de ses Bons Baisers de France à l'antenne depuis six ans, Pénélope McQuade dit être sortie de sa zone de confort, mais désire cette année offrir un rendez-vous avec plus de variétés et de nouveautés.

«Je suis sortie du monde culturel en entrant dans le monde de la politique et de la société à débattre à la télé. L'année passée, j'étais beaucoup dans ma tête. On était dans la continuité des dernières années avec France Beaudoin et l'équipe était déjà à 90% composée quand je m'y suis greffée. Tout le monde s'est vite rendu compte que pour faire différent, il faut aussi une équipe différente. Alors, les musiciens ont changé, l'équipe de réalisation et une partie du décor aussi», explique l'animatrice.

Pénélope McQuade sera épaulée par la conceptrice Manuelle Légaré (fille de Pierre Légaré), qui a travaillé pendant de nombreuses années avec Guy A. Lepage à Tout le monde en parle. C'est donc sur un ton plus léger et avec humour, tout en gardant la formule classique du talk-show, que Pénélope McQuade fera son retour avec ses collaborateurs Mc Gilles, Martin Petit, André Sauvé et Chantale Lamarre.

«L'année 2012 est celle des fins du monde, que ce soit chez les Mayas ou pour certains groupes chrétiens. Alors, mes collaborateurs vont venir nous dire quoi faire avant la fin du monde. Tous les lundis, on aura aussi des numéros qui vont s'appeler La minute de gloire, où on fera découvrir quelqu'un qui fait quelque chose d'assez inusité. On va aussi avoir des musiques des étés précédents, réactualisées, modernisées ou dans leur version la plus kitsch», ajoute-t-elle.

Sa confession sur le divan:

«J'ai un projet télé qui supposerait que je voyage tout l'automne, mais pour le moment... à suivre! C'est en développement, en attente de financement.»

Si vous étiez une chanson?

Je serais Pourquoi t'es dans la lune des B.B. ou Space Oddity de David Bowie, parce que je suis très distraite. Autant, je peux être cartésienne et rigoureuse, autant je suis parfois une vraie blonde!

Dans quel roman aimeriez-vous vivre?

J'aimerais vivre dans la collection Pour les nuls: le chapitre 5 du Sexe pour les nuls, le chapitre 3 de L'argent pour les nuls, tous ceux de Culture générale pour les nuls!

Quel était votre premier disque et votre premier livre?

On partait chaque année en voilier avec mon père. On s'arrêtait dans toutes les marinas entre Montréal et le lac Champlain. Un été, j'ai acheté Station to Station de David Bowie. Le premier livre qui m'a marquée est La grosse femme d'à côté est enceinte de Michel Tremblay. Ce livre a semé la graine de chroniqueuse en moi.

Quelle est votre citation favorite?

«Tout ce qui résiste casse.» Josélito Michaud est souvent venu me visiter à l'hôpital en réadaptation, après mon accident. Il m'a dit cette phrase qui, m'est, restée.

Si vous ne pouviez plus pratiquer votre métier, quelle profession feriez-vous?

La semaine, je serais travailleuse humanitaire, et le week-end, j'aurais une école de plongée, peut-être en Asie du sud-Est.

Quel est votre dernier coup de coeur?

Le mouvement étudiant. Je le trouve bien organisé et il s'exprime bien.

Quel est votre dernier coup de gueule?

Tous ceux qui gueulent contre les étudiants et qui se disent pris en otage. Je me demande si ce n'est pas les mêmes personnes qui chialent contre l'immobilisme des jeunes!

Quel est votre rêve le plus fou?

Changer de pays, de carrière et me réinventer ailleurs. J'ai ce fantasme-là! Si je n'avais plus mes parents, c'est peut-être ce que je ferais.