Il a touché à la Bible, aux félins, aux fantômes et à la politique argentine. À quoi s'attaquera donc maintenant le compositeur Andrew Lloyd Webber? À la sexualité... de même qu'à la politique, l'espionnage, la révolution sociale et la Guerre froide.

Stephen Ward s'inspire d'un véritable scandale, soit la révélation, en 1963, que le ministre britannique de la Guerre John Profumo avait une liaison avec le mannequin Christine Keeler, qui fréquentait quant à elle un attaché de la marine russe.

L'«affaire Profumo» a secoué et fasciné les Britanniques. Mais Lloyd Webber a indiqué que son spectacle, qui ouvrira à Londres en décembre, va au-delà du scandale. Selon lui, c'est le portrait d'une «époque fébrile» remplie de changements sociaux tumultueux.

Présentant quelques chansons de la comédie musicale, lundi, le compositeur du Fantôme de l'opéra a indiqué que «ça a été extraordinaire, vraiment, les ramifications de ce qui s'est passé».