L'Orchestre de la Francophonie, fondé en 2001 par son chef actuel, Jean-Philippe Tremblay, donnera huit concerts cet été. Sa saison s'ouvrira le 18 juin à Ottawa au Festival franco-ontarien mettant en vedette Jean-Pierre Ferland. Un concert suivra le 3 juillet au Centre National des Arts. Programme: Symphonies no 5 de Beethoven et no 2 de Brahms.

L'orchestre se produira ensuite au Festival de Lanaudière, le 15 juillet, avec le pianiste Alain Lefèvre dans le Concerto no 4 d'André Mathieu. En complément: trois oeuvres de Liszt pour souligner le bicentenaire du compositeur.

Prochain arrêt: Québec, Palais Montcalm, les 19 et 20 juillet. Programme le 19: Symphonie fantastique de Berlioz, Concerto pour piano no 3 de Rachmaninov, avec Jimmy Brière, et création d'Olivier Larue. Programme le 20: Concerto pour violon et violoncelle de Brahms avec Alexandre da Costa et Denise Djokic et Symphonie de Hans Rott, obscure oeuvre pré-mahlérienne en première canadienne.

Le premier concert de l'OF à Montréal, le 6 août, salle Claude-Champagne, sera confié à un chef invité, l'Américain David Rahbee. C'est, de tout l'été, le seul concert de l'OF qui ne sera pas dirigé par son fondateur. Programme: Concerto no 5 (Empereur) de Beethoven, avec Jean Desmarais, pianiste d'Ottawa, et Symphonie no 2 (Les Quatre Tempéraments) de Carl Nielsen.

Un concert suivra le 9 août à la Société des arts technologiques (boulevard Saint-Laurent, en face du Monument-National). La Symphonie fantastique de Berlioz sera alors assortie d'un prélude et d'un postlude électroniques inspirés de Berlioz.

Fin de saison le 12 août au Domaine Forget, dans Charlevoix. L'orchestre y reprendra la Fantastique et accompagnera la mezzo Julie Boulianne dans Mahler.

La saison sera complétée par des concerts gratuits de musique de chambre et des master-classes. Cet orchestre de jeunes, qui sert de tremplin entre les études et le monde professionnel, limite toujours ses activités à la période estivale. Il compte cette année 79 musiciens, dont une dizaine reviennent de l'été dernier. À sa création, l'orchestre portait le nom d'Orchestre de la Francophonie canadienne. Il est subventionné par Patrimoine Canada et le ministère québécois de la Culture; il reçoit également l'aide de commanditaires privés.