La part des produits québécois dans les ventes de disques compacts (CD) et d'albums numériques est passée de 46 pour cent en 2008 à 52 pour cent l'année dernière, pour s'établir à un résultat similaire à celui de 53 pour cent relevé pour 2007.

C'est ce que révèle l'étude publiée ce jeudi par l'Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) de l'Institut de la statistique du Québec.

La recherche révèle qu'il s'est vendu 10 millions d'albums au Québec en 2009, une hausse de 2 pour cent par rapport à 2008. Pour la première fois, les ventes de produits numériques ont compensé la baisse des ventes de CD, avec une croissance de 68 pour cent des ventes d'albums numériques et de 60 pour cent des pistes numériques.

La part des ventes de produits numériques est passée de 7 pour cent en 2008 à 11 pour cent en 2009, mais demeure en deçà des ratios observés dans le reste du Canada (27 pour cent) et aux États-Unis (36 pour cent).

Dans les ventes d'albums francophones, la part des ventes québécoises est passée de 63 pour cent en 2008 à 75 pour cent en 2009. Par contre, les résultats des quatre premiers mois de 2010 semblent annoncer un changement de cap, avec une baisse de 14 pour cent des ventes d'albums par rapport à la même période l'an dernier.

Les albums québécois de reprises ont continué sur leur lancée en 2009. Après avoir généré 25 pour cent des ventes parmi les 50 albums québécois les plus vendus en 2007 et 27 pour cent des ventes en 2008, leur part atteint 47 pour cent en 2009. Sur les 50 albums les plus vendus, 22 sont des albums de reprises, dont cinq parmi les 10 premiers albums.

Toutefois, les pistes numériques québécoises ont fait du surplace. Elles ont représenté 7 pour cent des ventes de pistes en 2009, un résultat identique à celui de 2008. Pendant ce temps, la part de marché des albums numériques québécois s'est établie à 35 pour cent, comparativement à 26 pour cent en 2008, et celui des disques compacts à 53 pour cent.