Blur accouche d'un nouvel album après 12 ans de gestation et de projets solos de ses membres, à commencer par Damon Albarn, voix de Gorillaz et artisan d'un excellent disque sorti l'an dernier (Everyday Robots).

Il retrouve ses comparses d'antan, le bassiste Alex James, le batteur Dave Rowntree et, surtout, le guitariste Graham Coxon, de même que le réalisateur derrière les succès passés du groupe, Stephen Street.

Place donc à The Magic Whip, qui offre en ouverture une pièce à saveur brit-pop enfantine (Lonesome Street), référence évidente à la glorieuse époque de Blur.

On lui préfère les compositions suivantes, notamment New World Towers (tempo lent, éléments électros minimes), Go Out (vigoureuse guitare, atmosphère électrique) et Thought I Was a Spaceman (dans la continuité de l'oeuvre solo de Damon Albarn).

Un opus inégal, certes, mais qui prouve que Blur a encore sa place dans le paysage rock en 2015.

* * * 1/2

ROCK. Blur. The Magic Whip. Parlophone Records.