En formation réduite, Tigran Hamasyan relance cet amalgame explosif de jazz, de rock presque métal et de folklore arménien.

L'approche fut révélée au monde de la musique il y a un moment déjà, particulièrement en 2009 avec Red Hail. L'impression fut renforcée en 2013 avec l'album Shadow Theatre et la tournée qui s'ensuivit. La suite des choses en 2015? Grosso modo, il s'agit de la même quête du jeune pianiste, chanteur, compositeur et improvisateur dont on vante les prodiges depuis le début de sa courte carrière.

Bien qu'efficaces et exigeant une grande virtuosité de ses interprètes, ces nouvelles compositions n'apportent pas grand-chose de neuf. La réduction orchestrale, l'usage plus marqué de sons de synthèse et les chants du leader ne modifient pas vraiment cette perception. Fin de cycle? Si l'album subséquent use des mêmes ingrédients, on devra poser un diagnostic de redondance.

À écouter: Double-Faced

JAZZ

Tigran Hamasyan

Mockroot

Nonesuch

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