À peu près tout y est: les arrangements à la fois sobres et sophistiqués de Jeannot Bournival, les mélodies folk, habilement habillées par une flopée d'instruments, et la voix sensible et cristalline de l'auteur-compositeur Francis d'Octobre.

À peu près tout y est, sauf qu'en fin de piste, on se dit: mais encore? Peut-être est-ce dû aux textes polis et plats comme des galets, qui glissent à la surface des sentiments sans jamais nous submerger.

À vouloir tendre vers l'immortel, les lieux communs se dressent comme des culs-de-sac. «J'aimerais qu'un jour j'ouvre mes ailes, pour que jamais tout ne redevienne noir.» La bête fragile qui dormait sur son premier album ne s'est pas encore réveillée. Mais le sommeil n'est pas profond, et un rien pourrait venir secouer tant de talent... latent.

À écouter: Le commun des immortels

POP

Francis d'Octobre 

Le communs des immortels

La Tribu

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