Guitariste attitré de Sharon Van Etten, le New-Yorkais Doug Keith a trouvé le temps d'écrire et d'enregistrer - en six jours - un album solo, son deuxième, lors de la plus récente tournée de la chanteuse.

Arrive donc ce Pony, où il chante, de sa voix chaude et basse, les erreurs de jeunesse, la peur du rejet et les rêves brisés.

Musicalement, on oscille entre le country-rock, le folk et l'indie. En ouverture, Harvest Home mélange guitare, batterie, clavier et orgue à la façon de Wilco.

La pièce The Weather's Fucking Awful marque par son intro (hululements stridents distorsionnés) et par l'ajout de sonorités extra-instrumentales.

Au-dessus du lot, la contrastée Pure Gold in the 70's, où l'invité J. Mascis (leader de Dinosaur Jr.) y va d'un solo de guitare musclé de près de deux minutes et demie, après une douce intro synthé-piano-voix. Réussi.

À écouter : Pure Gold in the 70's

* * * 1/2

INDIE ROCK. Doug Keith, Pony, The Village Label.