Quand un musicien connu utilise son nom pour faire connaître un secret musical trop bien gardé, il faut écouter le mélomane en lui.

Après Dan Auerbach, des Black Keys, qui a réalisé le dernier disque du guitariste touareg Bombino et en a assuré la promotion, Kieran Hebden, du groupe électronique Four Tet, a réalisé le nouvel album du chanteur syrien Omar Souleyman. Le musicien moustachu, qui porte toujours un keffieh et des lunettes noires, est un fier ambassadeur du dabke, musique traditionnelle et festive de Syrie.

Destinées à des oreilles averties et hyperactives, les sept pièces de Wenu Wenu défilent en accéléré avec de vives ritournelles rythmiques et des sons orientaux stridents. Intense et dansant. Parfois infernal (Ya Yumma), parfois irrésistible (Nahy, Khattaba).

À écouter: Nahy

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