Les sons et arrangements sont signés Éric Goulet et Philippe Brault - sans compter Jipé Dalpé pour les insertions de trompette et bugle.

Guitares acoustiques, guitares électriques, basse, cordes, cuivres, claviers et bidouilles discrètes. Comme dans ses quatre albums précédents, les mélodies de Sylvie Paquette sont incarnées, ses harmonies consonantes, son phrasé parfaitement singulier. Les textes ont été commandés à Martine Coupal, Dave Richard, Jeff Moran, Émilie Andrewes, Pierre René DeCotret.

On y trouve même Marine, poème magnifique d'Anne Hébert - écrit en 1942. Ces mots ne sont pas toujours exceptionnels, pas toujours innovants, mais généralement bien écrits, parfois inspirés, parfois même très beaux. Il y est surtout question d'intimité. De croissance, de déclin ou de pérennité de la chose amoureuse, soit le moteur principal de l'existence d'une certaine Sylvie Paquette.

À écouter: Le banc

Sylvie Paquette

Jour de chance

***1/2

Audiogram