Du Pérou. De la culture afro-péruvienne. De l'Afrique transplantée en Amérique. De la culture électronique de 2009, fondée sur le groove urbain. Dès la première écoute de ce Coba Coba, on observe d'emblée une variété de rythmes d'ascendance africaine ayant germé dans les Antilles et en Amérique latine.

On observe beaucoup plus: la tension entre électro et l'interprétation des instruments en temps réel, entre numérique et organique, tous ces grooves blacks et latins, toute cette ébullition a de quoi impressionner.

Les patterns rythmiques acquièrent plus de robustesse avec le traitement synthétique mais conservent leurs qualités organiques car de vraies percussions en constituent le corps principal. Les chants, claviers, guitares, basse, et même des cuivres à l'occasion, honorent aussi l'essence de ces musiques.

En résulte un mélange explosif de groove afro-latin, solidement ancré dans le présent. Soyez assurés qu'on n'y sent pas quelque adaptation forcée aux goûts du jour. Bien au contraire, cette fusion réussie m'apparaît comme un excellent cru de global beat.

Mardi aux Nuits d'Afrique, nous verrons bien si le phare resplendit sur scène.

Chanson à écouter: Liberta

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