Le monde est de plus en plus petit. Il est donc plus que jamais permis de voir grand. Et c'est exactement ce que fait la formation trifluvienne The New Cities depuis sa création, il y a trois ans. Avec la sortie de son premier album sur étiquette Sony, Lost in City Lights, le rêve est maintenant à portée de main.

Entre la naissance du disque, il y a deux ans, et sa parution, plusieurs événements favorables ont ponctué la route des New Cities, dont de multiples tournées en compagnie de groupes établis tels que Hedley et Simple Plan, la rencontre avec le réalisateur Greig Nori (Sum 41), ainsi qu'une signature de contrat de disques avec une multinationale. Tout un cheminement pour une aussi jeune formation!

 

«Il y a trop de gens qui se mettent des barrières et qui se disent que ce n'est pas possible. Nous, on veut faire ça de notre vie. On ne s'est pas mis de limites. On a travaillé fort. Et là, ça dépasse tout ce qu'on aurait pensé. D'être sur un major, d'avoir un gérant, on ne peut vraiment rien demander de mieux!» s'enthousiasme David Brown.

Toute une aventure

Au cours de ces deux années, la vie au sein des New Cities n'avait toutefois rien d'un long fleuve tranquille. Pendant cette période, les musiciens désormais établis à Montréal ont multiplié les allers-retours à Toronto, au gré des disponibilités de leur mentor, Greig Nori.

«Ç'a été une bonne chose en fin de compte. Lorsque tu as une chance dans cette industrie, tu ne veux pas la laisser passer. Entre-temps, ça nous a fait triper d'écrire des tounes. Tout le groupe s'est impliqué là-dedans», fait savoir le chanteur.

La composition de Dead End Countdown, un brûlot électropop représentatif de l'album, a été déterminante. À partir de là, le groupe savait qu'il tenait quelque chose de spécial.

«Quand on l'a finie, on n'en revenait pas d'avoir été capables d'écrire ça! On s'identifie beaucoup à cette pièce-là, avec sa base à la New Order. Elle est rock et douce en même temps. Ça nous représente bien.»

Tant et si bien que The New Cities a cherché à atteindre cet équilibre délicat dans toutes ses compositions.

«Si on compare à notre mini-album, on a essayé de ne pas être trop dance, ni trop rock. On est quand même arrivés à conserver notre son. Au départ, on a été inspirés par la vague des Killers et de Death from Above, mais on voulu remodeler ce son-là à notre image. De son côté, Greig était ouvert à ça», raconte David.

Au moment de présenter cette nouvelle production sur scène, à l'occasion d'une tournée canadienne en compagnie de Ten Second Epic, The New Cities est maintenant prêt à prendre le monde d'assaut.

Vers l'international

«Quand on a signé avec Sony, c'était important pour nous d'être avec une compagnie qui nous permette d'aller sur la scène internationale. On a été chanceux. C'était une priorité pour eux aussi. On aimerait ça aller en Angleterre, aux États-Unis, au Japon... On s'est aussi liés à Coalition Entertainment, qui s'occupe de Simple Plan. Ils vont cogérer le groupe avec Greig. D'avoir un dream team comme celui-là, ça peut juste nous aider!»

L'important, pour les six gars des New Cities, c'est de demeurer fidèles à eux-mêmes, peu importe ce qui les attendra à partir de maintenant.

«J'ai une bonne intuition. Je suis confiant qu'avec le CD qu'on a fait, qu'avec ce qu'on est, on peut y arriver. Je sais aussi qu'on est restés intègres, qu'on est restés les mêmes gars avec les mêmes rêves», conclut David Brown.