Une fois de plus, Lana Del Rey a ensorcelé la foule devant elle avec son «Summertime Sadness», pour reprendre le titre de l'une de ses chansons.

Dans un décor de forêt enchantée, la chanteuse a fait son entrée après une introduction narrée tel un conte.

Tout au long du spectacle qui clôturait la deuxième journée du festival Osheaga, les nombreux spectateurs qui ne peuvent résister à son mauvais sort ont bu les paroles de la suave chanteuse pop, habillée comme une princesse seventies.

Avec tout son sex appeal, Lana Del Rey a pigé dans les pièces plus langoureuses de son répertoire (Cruel World, Honeymoon, High By The Beach), mais aussi dans ses pièces pop (Ride, Born To Die, Summertime Sadness), sans compter les deux chansons qui l'ont fait connaître, Blue Jeans et Video Games.

Elle a interprété spécialement pour sa visite à Montréal sa reprise a cappella de Chelsea Hotel No. 2 de Leonard Cohen, un artiste qu'elle adore.

Lana Del Rey a rappelé au public qu'elle avait grandi près de Montréal. Elle ne l'a pas dit, mais c'était à Lake Placid, dans l'État de New York.

Avec des projections d'époque, estivales ou de clips de la star, la mise en scène avec les deux danseuses-choristes était fort réussie, magnifiée par les feux d'artifice éclatant au fond du parc Jean-Drapeau. Sinon, la lolita a pris son traditionnel bain de foule, elle a multiplié les sourires aguicheurs et elle a interprété seule à la guitare la vieille pièce de son répertoire Yayo.

Lana Del Rey était très en voix hier soir, et débordante de confiance sur scène. Rien à voir avec ses plus timides débuts. Elle n'a pas fini de surprendre, mais surtout de séduire.