Olivier Martineau, 28 ans

BIO: Ce diplômé en histoire de l'art a déjà deux spectacles à son C .V ..: Martineau se dévoile et Cubicule, respectivement présentés en 2007 et 2009. Sa marque de commerce, paraît-il, est l'usage d'accessoires dans une ambiance qu'il veut surréaliste. Il est le grand gagnant 2010 de l'émission En route vers mon premier gala, et participera au gala de François Morency les 9 et 10 juillet, en plus d'apparaître à la soirée Humour GHB le 19 juillet dans le cadre du Zoofest.

-Pourquoi avoir choisi de faire carrière en humour?

Au début, je voulais faire astronaute, et ça faisait rire tout le monde. J'ai «focusé» sur le rire.

-Ton meilleur gag?

Monsieur Orange. Je prend une orange, je lui fait une entaille et elle parle. Puis elle vomit. C'est du variété et c'est universel. Tout le monde rit, et il y a même des gens qui m'ont demandé s'ils pouvaient me piquer l'idée pour faire rire leurs amis...

Ton pire gag?

Monsieur Orange. J'ai fait ça en plein milieu de la classe à l'école et j'ai eu une retenue. Parce que j'avais fait vomir une orange.

-Un premier gala, c'est quoi pour un jeune humoriste?

Pour moi, c'est la suite logique, j'ai gagné le concours En route vers mon premier gala... C'est un «mindset» qui est là depuis longtemps, palpable, c'était l'objectif. Le plaisir technique, c'est de faire rire une grosse foule. C'est la plus grande salle que j'aurai faite! Être, moi, dans le buzz. Ça me dit que je ne suis pas tout seul à me trouver drôle dans ma cuisine. J'ai le trac, mais j'aime ça.

-Tes humoristes préférés?

Je suis très peu influencé par l'humour québécois, je ne veux pas que ça déteigne sur moi, pour être différent. Je tripe sur l'humour anglo-saxon. Ça me rejoint plus, ils utilisent beaucoup d'objets sur scène. J'adore Groucho Marx, Andy Kaufman, Will Ferrell, l'anti-structure, le groupe australien The Umbilical Brothers, les néo-zélandais Flight of the Conchords.

-Ce que tu trouves mauvais en humour?

Le manque d'audace, faire dans les trucs convenus, les gens qui restent dans leur zone de confort, ceux qui utilisent le même stock pendant dix ans, le manque d'inventivité. Si tu te plantes, plantes-toi avec ton propre stock!



École de la vie ou école de l'humour?


Ma seule école scénique a été l'improvisation, ce qui me donne un «ad lib» assez fort. Mes spectacles ne sont jamais pareils. Je n'ai jamais eu de texte, juste des mots clés. C'était quoi la question déjà?

***

François Monrency à propos d'Olivier Martineau

Dans les 7 premiers galas que j'ai animé j'ai toujours présenté au public au moins un humoriste qui en était à son premier gala (Philippe Laprise, Dominic Paquet, Alexandre Champagne, Sugar Sammy etc..) donc lorsqu'on m'a offert de prendre le gagnant de « En route vers mon premier gala» c'était tout naturel d'accepter et ce avant même de savoir qui gagnerait. Car un de mes grands plaisirs à JPR est de  présenter un humoriste qui entre sur scène sur des applaudissements polis, mais qui en sort sur une ovation. Priceless!

Ce que je lui dis: À date, tous ceux qui ont cassé la glace du Saint-Denis avec moi ont fait un gros hit et font maintenant carrière; mais je ne veux surtout pas te mettre de pression..:)