Nos journalistes vous font part des spectacles qu'ils attendent avec le plus d'impatience.

Keny Arkana

Sous le grand chapiteau du Printemps de Bourges, elle appelait à la «mondialisation de la rébellion», et les 6000 spectateurs de crier: «Ke-ny! Ke-ny!» Belle occasion de découvrir cette Marseillaise aux racines argentines, indignée, altermondialiste et allergique aux médias, qui rêve depuis longtemps de Montréal. (A.de R.)

Le 14 juin, 19h, au Club Soda

Stephen Faulkner et Le vent du Nord

Les occasions de voir l'ex-Cassonade sont rares, alors même pour une première partie, on a envie de réentendre son country-folk truffé de chansons phares. La soirée devrait swinguer ensuite assez fort avec Le vent du Nord, qui avec son album Tromper le temps a amené la musique trad une coche plus loin. (J.L.)

Le 14 juin Ă  19h30 Ă  L'Astral

David Giguère

Son dernier spectacle au National était impeccable: souriant, tonique et étonnamment dansant. David Giguère offrira ses chansons sur la place publique et il n'est pas trop tard pour découvrir ce chanteur-acteur capable de trouver de la poésie dans la simplicité. (A.V.)

Le 14 juin, 20h, scène Ford

Émile Proulx-Cloutier

Homme aux talents multiples, le comédien Émile Proulx-Cloutier trimballe depuis quelques années ses chansons peaufinées comme autant de petits films, qu'il défend au piano ou au micro. Un univers mélancolique et lyrique, mais surtout unique, qui n'est pas sans rappeler celui de Richard Desjardins. (J.L.)

Le 15 juin à 21h, scène SiriusXM, esplanade de la Place des Arts

Clotaire Rapaille, l'opéra rock

Cet opéra rock satirique de science-fiction mis en scène et interprété notamment par Olivier Morin (moitié du duo chéri Otarie), en collaboration avec Navet Confit et Guillaume Tremblay. Synopsis: nous sommes en 1945, et le seul espoir du Québec perdu est la (fausse) star du marketing Clotaire Rapaille. Déjà hilarant sur papier. (É.C.)

Le 16 juin, Ă  L'Astral

Bombino

Le jeune guitariste touareg du Niger, celui que le collègue Jean-Christophe Laurence qualifiait de «Jimi Hendrix du désert» en 2011, nous revient auréolé de sa collaboration avec le Black Keys Dan Auerbach pour son tout nouvel album Nomad. Ne le ratez surtout pas. (A.de R.)

Scène Hydro-Québec, 17 juin, 19h et 21h

Fermin Muguruza

Cousin de la fesse gauche de Manu Chao - altermondialiste et reggae-ragga-ska-rockeur, donc -, Fermin Muguruza est un vétéran de l'underground basque et espagnol. Son sound system a un côté punk pas piqué des vers. (A.V.)

Le 17 juin, 20h, scène Ford

Fauve

Ce tout jeune «collectif ouvert» raconte son vécu sur le mode spoken word pendant que, sur scène, un membre du groupe crée en direct des projections. Gros buzz en France, Fauve s'y produisait à guichets fermés bien avant que ne sorte son premier mini-album (Blizzard), la semaine dernière. (A.de R.)

Le 19 juin, 22h, scène Loto-Québec; le 20 juin, 19h, au Club Soda

SĂ©bastien Lacombe

Son disque Territoires, inspiré par son séjour de près d'un an au Sénégal, raconte le chemin d'un homme qui fait un long détour pour comprendre d'où il vient. On a bien envie de suivre Sébastien Lacombe sur scène dans ce périple musicalement aérien, aux touches de world et de reggae, mais aussi bien enraciné dans la terre. (J.L.)

Le 20 juin, 19h et 21h, scène Hydro-Québec, esplanade Clark Nord

ForĂŞt/ Albin de la Simone

Intrigant doublé. Un chanteur tendre, élégant et pince-sans-rire et un groupe planant dans les méandres spleenétiques de l'âme. Deux univers raffinés où l'émotion n'a rien d'affecté. (A.V.)

Le 20 juin, 20h, Ă  L'Astral

Lescop

Après un spectacle donné en octobre dernier à la SAT, Lescop est de retour à Montréal. Le plus francophone des chanteurs français dont la musique est d'inspiration anglo-saxonne (new wave) a collaboré avec Indochine. Son dernier album est dansant et envoûtant. À défaut d'être original, c'est fort accrocheur. (É.C.)

Le jeudi 20 juin, 20h, sur la scène urbaine

Dead Obies

Dead Obies aurait dû remporter la finale du concours Les Francouvertes, à notre avis. Leur rap franglais explosif et audacieux remet en question «le politiquement correct» du respect de la langue française. Sur scène, Dead Obies est une force de frappe à six têtes sans répit pour le public. (É.C.)

Le samedi 22 juin, 22h, sur la scène urbaine