Deux oeuvres d'artistes canadiens d'après-guerre figurent parmi les pièces vedettes d'encans tenus cette semaine à Toronto.

Le président de Consignor Canadian Fine Art a affirmé qu'une toile de 1972 de William Kurelek sera mise aux enchères, mardi, à une valeur évaluée entre 150 000 $ et 200 000 $.

Rob Cowley a souligné que Hot Day in Kensington Market figure parmi les 21 toiles de la série «Toronto» de William Kurelek brossant un portrait du quotidien dans la ville où l'artiste originaire de l'Alberta a connu un succès commercial et a élevé sa famille.

Le peintre québécois Paul-Émile Borduas sera au coeur de l'encan printanier Heffel, mercredi, avec Figures schématiques de 1956.

La Maison Heffel a affirmé que la toile pourrait être acquise à un prix allant de 3 à 5 millions, ce qui surpasserait le prix le plus élevé payé pour un Borduas à un encan, soit 737 500 $ en 2015.

Le vice-président Robert Heffel a indiqué que la toile - d'environ 1,3 mètre sur 2 mètres - est la plus grande de Paul-Émile Borduas en noir et blanc à appartenir à un particulier.

L'encan Heffel présentera aussi huit oeuvres de Lawren Harris, du Groupe des sept, un portrait par Emily Carr et une toile de Tom Thomson ayant été récemment récupérée du sous-sol de la maison d'une personne âgée à Edmonton.