Quatre encanteurs parisiens et des dizaines de leurs employés seront traduits en justice relativement à un vaste stratagème visant à voler des milliers d'oeuvres d'art et d'autres objets de valeur.

Les oeuvres et objets, parmi lesquels figuraient un tableau de Courbet, des lithographies de Chagall et Matisse ainsi qu'un diamant de 2,08 carats, devaient être mis en vente par une respectée maison d'encan fondée au XIXe siècle.

Une cinquantaine de personnes travaillant pour l'Hôtel Drouot, la plus ancienne et la plus célèbre maison d'encan de France, ont comparu devant un tribunal de Paris, lundi, pour faire face à des accusations de vol lié au gangstérisme, de complot en vue de commettre un crime ou de recel.

S'ils sont reconnus coupables de toutes les accusations, chacun de ces individus pourrait écoper jusqu'à sept ans de prison et 175 000 euros (258 500 $) en amendes.