La Cour supérieure de Los Angeles a donné son feu vert, vendredi, à une exposition itinérante d'objets ayant appartenu à Michael Jackson, décédé le 25 juin, contre l'avis de Katherine Jackson, la mère du chanteur.

«Il ne fait aucun doute, pour moi, que c'est dans l'intérêt des héritiers», a déclaré le juge Mitchell Beckloff pour justifier sa décision.

Lundi, Beckloff avait estimé ne pas avoir assez d'éléments pour décider du bien-fondé de l'exposition et avait demandé aux administrateurs des biens du chanteur -- l'avocat John Branca et le producteur John McClain -- et aux avocats de Katherine Jackson d'affûter leurs arguments pour vendredi.

Katherine Jackson ne s'est pas présentée à l'audience, préférant y envoyer son petit-fils Taj Jackson, neveu du «roi de la pop» et chanteur lui aussi.

Il n'est pas parvenu à convaincre le juge que l'exposition ne prenait pas suffisamment en compte l'héritage spirituel de la pop-star, comme le reprochait Katherine Jackson aux administrateurs.

Aucun détail n'a filtré sur le contenu exact de l'exposition, les dates ou les villes où elle pourrait avoir lieu.

On sait en revanche qu'elle sera conçue et exploitée par AEG Live, le promoteur des 50 concerts que devait donner Michael Jackson à Londres à partir du 13 juillet, et qui devaient marquer son grand retour sur scène.

AEG Live n'en est pas à son coup d'essai en matière d'exploitation de la figure du «roi de la pop» depuis son décès.

C'est dans l'enceinte du Staples Center de Los Angeles, propriété d'AEG, que s'est notamment tenu l'hommage mondial au «roi de la pop» le 7 juillet dernier.

Et c'est également AEG Live qui a vendu à Sony, pour 60 millions de dollars, les images des dernières répétitions des concerts, qu'elle avait filmées.

Ces images serviront de base à un film qui sortira sur les écrans le 28 octobre, pour deux semaines.

Michael Jackson est mort le 25 juin à l'âge de 50 ans à Los Angeles, des suites d'une crise cardiaque.

L'enquête sur sa mort s'est vite concentrée sur la dépendance du chanteur à de nombreux médicaments très puissants, certains d'entre eux ayant pu être fournis par son dernier médecin, Conrad Murray, au centre de l'enquête.