Chic, c'est la rentrée! Après les prolongations des expositions de l'été (Betty Goodwin au MAC jusqu'au 7 octobre; Frédérick Back au MBAM jusqu'au 27 septembre; Michal Rovner à la Fondation DHC/Art jusqu'au 27 septembre) les musées attaquent la nouvelle saison avec quelques expositions de gros calibre. Photographie, peinture contemporaine ou encore histoire, tous les goûts sont dans les musées. Coup d'oeil - non exhaustif - sur les temps forts de la fin de l'année 2009.

Au musée canadien de la photographie contemporaine, à Ottawa

Gabor Szilasi - L'éloquence du quotidien

Du 9 octobre au 17 janvier

Le Musée canadien de la photographie contemporaine présente L'éloquence du quotidien, avec des oeuvres de Gabor Szilasi, l'un des photographes les plus prolifiques du pays. Du quotidien de Montréal, Budapest ou encore du Québec rural, Szilasi s'est inspiré pour ses portraits de l'environnement et de la vie familiale ou urbaine.

Au musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa

Les dessins et peintures de Daphne Odjig: Une exposition rétrospective

Du 23 octobre au 3 janvier

C'est une première au Musée: la rétrospective solo d'une artiste autochtone, Daphne Odjig. Les dessins et peintures de Daphne Odjig témoignent des nombreuses recherches esthétiques, philosophiques ou culturelles de l'artiste. Une soixantaine de tableaux seront présentés; parmi eux.

Au Musée des beaux-arts de Montréal

J. W. Waterhouse, le préraphaélite moderne

Du 1er octobre au 7 février

Première rétrospective majeure consacrée à John William Waterhouse, l'exposition J. W. Waterhouse, le préraphaélite moderne revient, avec 80 tableaux et études, à propos des préoccupations de l'artiste britannique. Médiévisme, classicisme, fascination romantique pour les passions féminines (Ophélie, Arianne, Cléopâtre) ont offert une source d'inspiration considérable à J. W. Waterhouse. Né en 1849 à Rome, de parents britanniques, Waterhouse est un peintre classique. Considérablement inspiré par la mythologie antique, il est l'un des interprètes majeurs de la tradition classique et romantique. La rétrospective est organisée par le Groninger Museum, aux Pays-Bas, en collaboration avec la Royal Academy of Arts, à Londres, et le Musée des beaux-arts de Montréal.

Au Musée d'art contemporain de Montréal

Francine Savard

Du 9 octobre au 4 janvier 2010

L'exposition du MAC est une rétrospective à mi-carrière de l'artiste montréalaise Francine Savard. Le Musée a sélectionné une soixantaine d'oeuvres réalisées entre 1992 et 2009. Si la peinture est la source d'inspiration première de l'artiste, ses tableaux référent souvent à la littérature, la géographie ou l'histoire de l'art. Ses toiles sont souvent des monochromes, de format original.

Au Musée des beaux-arts du Québec

Micheline Beauchemin Jusqu'au 11 octobre

Emporte-moi Du 24 septembre au 13 décembre

Revisitant la technique des tapisseries artisanales, Micheline Beauchemin célèbre la nature, le fleuve, la lumière à travers des oeuvres pouvant être intégrées à l'architecture (salle Wilfrid-Pelletier de Montréal, salle d'opéra du Centre national des Arts d'Ottawa).

Du 24 septembre au 13 décembre, le sentiment et l'émoi amoureux sont à l'honneur avec Emporte-moi, une exposition consacrée à l'amour dans l'art. Une soixantaine d'oeuvres, dont certaines empruntées à Nan Goldin, Jana Sterback, Félix Gonzales-Torres ou Pierre Gilles évoquent le pouvoir parfois dévastateur de l'emportement amoureux.

Au Musée de la civilisation à Québec

1753-1763, récit d'une guerre

Jusqu'au 14 mars

Les sept péchés capitaux

Du 7 octobre au 3 janvier

Le Musée de la civilisation revient sur la guerre au cours de laquelle a été scellé le sort de la Nouvelle-France. À partir du 7 octobre, sept conteurs s'inspireront des 7 pêchés capitaux pour le Musée. Martin Larocque signe la mise en scène des contes.

Centre canadien d'architecture

Environnement total: Montréal, 1965-1975

Du 19 mars au 23 août 2009

Grâce à des documents empruntés à plusieurs institutions et à des collectionneurs particuliers, cette exposition témoigne de l'influence du concept d'«environnement total» issu de l'«architecture éphémère» à Montréal, dans les années 60 et 70. Inspiré par l'art environnemental et l'action, des artistes ont délaissé les galeries et les musées pour trouver dans les espaces publics de nouveaux lieux de création qui ont donné lieu à des événements artistiques dits éphémères. Environnement total: Montréal, 1965-1975 présentera par exemple des images d'archives du restaurant-galerie-discothèque Le Drug ou encore l'original de la sculpture-habitacle audiovisuelle d'Edmund Alleyn, l'Introscaphe.