Pierre-François Legendre parle fièrement de ses racines irlandaises. Mais c'est dans la peau d'un Montréalais d'origine italienne de troisième génération qu'il se glissera, à partir de mercredi chez Duceppe, dans Les chroniques de Saint-Léonard, une pièce de Steve Galluccio mise en scène par Monique Duceppe.

«J'interprète Robert, le conjoint de Terry [incarnée par Émilie Bibeau]. Ils forment un couple de jeunes professionnels issus de familles italiennes, mais qui ne se sentent absolument pas interpellés par toutes ces histoires d'origine», explique Pierre-François Legendre.

Alors que parents et grands-parents autour de la table ont des discussions mouvementées sur l'histoire de la communauté italienne de Montréal, Terry et Robert tenteront non sans peine de leur annoncer qu'ils désirent couper le cordon et quitter le quartier.

«On retrouve notamment Béatrice Picard qui joue une immigrante de première génération, arrivée au Québec à

15 ans alors qu'elle venait d'être mariée à un homme qui partait pour l'Amérique, précise le comédien. Il y a quelque chose de très intéressant d'un point de vue historique dans cette pièce.»

Afin de se mettre dans la peau de son personnage, Pierre-François Legendre s'est beaucoup inspiré de son grand ami, le réalisateur Ricardo Trogi. «Il est ma référence! C'est un Québécois d'origine italienne né ici, qui a appris à aimer le bon café et à faire de bonnes pâtes! Il parle parfois beaucoup avec ses mains et, d'un coup, peut te donner un bec sur le front. Je ne me rends pas jusque-là, mais je teinte mon personnage de ça», dit-il.

La troupe des Chroniques de Saint-Léonard partira en tournée au Québec à la fin du mois de février. L'été prochain, Pierre-François Legendre mettra en scène pour la seconde fois le gala Juste pour rire animé par Maxim Martin et Anaïs Favron, cette fois autour du thème de l'envie.

HUMOUR

Pas très catholique

de Cathy Gauthier

« C'est une de mes amies, mais ce n'est pas seulement pour ça que j'en parle. C'est abouti comme spectacle. Elle est aussi crue et vache folle qu'elle pouvait l'être par le passé, mais on dirait que tout à coup, je pourrais la présenter à ma mère ! »

DVD

1987 

de Ricardo Trogi

« Je connais la plupart des anecdotes que Ricardo raconte dans ses films, car c'est mon ami depuis que j'ai 18 ans. C'est sans doute le meilleur de ses films : la distribution est parfaite, et c'est très difficile avec de jeunes acteurs. J'ai hâte de découvrir 1991 et je me dis que s'il continue comme ça, il va devoir trouver quelqu'un pour jouer mon rôle, car j'arrive dans sa vie ! »

SÉRIE TÉLÉ

BoJack Horseman

« Il s'agit d'une série d'animation originale de Netflix. On y suit un acteur à Hollywood qui a eu un gros succès dans les années 90 et qui essaie de se remettre à la page. C'est assez drôle et on y retrouve des animaux qui côtoient des humains, avec un côté très Simpson par moments, surtout dans le type de voix utilisées. »

BD

René Goscinny raconte

les secrets d'Astérix


« Je suis un fanatique des classiques de la bande dessinée et Astérix a bercé mon enfance. C'est un livre sous forme d'abécédaire qui dévoile des secrets de la série de BD comme : Qui a inspiré Falbala à Goscinny ? Pourquoi a-t-il nommé ses personnages comme il l'a fait ? Ou encore son dégoût pour le sanglier qu'il fait pourtant manger à ses héros ! » 

Sortie en librairie le 4 janvier prochain.

DANSE

Casse-Noisette 

des GBCM

« Je choisis sans hésiter ce ballet. Pas de farce ! Ma fille fait de la danse et l'édition de cette année semble particulièrement belle. Je pense que tout parent devrait aller voir ça au moins une fois ! » 

À la salle Wilfrid-Pelletier jusqu'au 30 décembre.