La Révolution tranquille a été plus tranquille que révolutionnaire, mais n'en est pas moins devenue un mythe du Québec moderne, mythe qui a fait croire à beaucoup que le Québec était bien «arrivé» dans la modernité.

Cette «sacralisation» de la Révolution tranquille, en fin de compte, a encouragé l'immobilisme, expliquera l'économiste et journaliste Alain Dubuc, ce soir à La Grande Bibibliothèque où reprend la série de conférences La Révolution tranquille - 50 ans d'héritages.

Dans cette série mise sur pied conjointement par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et l'Université du Québec à Montréal, le chroniqueur de La Presse est le premier conférencier «hors université»; Alain Dubuc arrive dans la foulée d'Yvan Lamonde (McGill), Lucia Ferretti (UQTR), Gilles Paquet (Ottawa) et Pierre Fortin (UQAM) qui, chacun à leur façon, ont jeté une lumière nouvelle et souvent crue sur cette grande époque de la marche identitaire du Québec moderne.

Ce soir (19 h 30), le conférencier mettra en lumière «les effets pervers d'une révolution inachevée».