Si le gouvernement conservateur trouvait que certains programmes d'aide au milieu culturel coûtaient trop cher pour ce qu'ils rapportaient, la vérificatrice générale, elle, n'a relevé «aucune lacune importante» dans la gestion des subventions par le Conseil des arts.

Dans son rapport du printemps, la vérificatrice générale Sheila Fraser a procédé à des examens spéciaux de huit sociétés d'État, dont le Conseil des arts du Canada.

Et, après examen, elle souligne que ses systèmes et pratiques ne présentent «aucune lacune importante». Elle juge même que ses pratiques ont «contribué à son succès dans plusieurs domaines».

La vérificatrice parle même d'un traitement des demandes de subvention «juste, uniforme et objectif» au Conseil des arts. Et le Conseil a aussi bien appliqué ses politiques et procédure de manière générale.

Elle souligne tout de même quelques aspects à améliorer. Par exemple, l'organisme subventionnaire a octroyé 1,2 million $ à un nombre limité de projets qu'il jugeait exceptionnels. En conséquence, il n'a pas soumis ces projets à l'évaluation d'un comité de pairs.