Un citron géant s’est invité devant le siège social du Canadien National (CN) en raison des faux pas linguistiques du transporteur ferroviaire, plongé dans une controverse après avoir fermé les portes de son conseil d’administration aux francophones.

Le citron a été déposé par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, qui œuvre à la protection et à la promotion de la langue française, avant la tenue de l’assemblée annuelle de l’entreprise vendredi.

« La langue commune et du travail au Québec est le français et son absence totale au sein de la plus haute sphère décisionnelle du CN témoigne d’un mépris à l’égard des francophones », a déclaré sa présidente, Marie-Anne Alepin.

Pour tenter de corriger le tir, le CN a promis d’ajouter un administrateur francophone au sein de son conseil d’administration au cours des prochains mois. L’entreprise a réitéré ses intentions, vendredi.

Unilingue anglophone, la présidente-directrice générale du CN, Tracy Robinson, a promis d’apprendre la langue de Molière. Elle a fait état de ses progrès en parlant en français à deux reprises pendant sa présentation aux actionnaires.