L'entreprise derrière le projet de mégacentre commercial Royalmount aurait effectué du lobbyisme illégal auprès de la Ville de Mont-Royal, selon les autorités.

Un vice-président d'Immobilier Carbonleo, Claude Marcotte, fait face à deux accusations pénales, a annoncé le Commissaire au lobbyisme par voie de communiqué.

«Les deux constats d'infractions ont trait à des activités de lobbyisme exercées par M. Marcotte sans qu'il ne soit inscrit au registre» approprié, «privant ainsi le public d'informations auxquelles il avait droit», a indiqué le Commissaire. «Ces activités ont été exercées auprès de la Ville de Mont-Royal relativement au projet Royalmount.»

Si M. Marcotte plaide coupable, il devra s'acquitter d'une amende de 1000$.

Le développement immobilier fait l'objet d'une vive controverse, plusieurs commerçants des quartiers centraux de Montréal s'inquiétant de l'attrait d'un tel centre commercial sur leur clientèle.

Le charge des relations de presse de Carbonleo n'a pas immédiatement répondu à l'appel de La Presse.