La chimiste américaine Stephanie Kwolek inventrice de la fibre en kevlar utilisée notamment dans la confection des gilets pare-balles est décédée à l'âge de 90 ans, a annoncé une de ses anciennes collaboratrices.

Stephanie Kwolek, qui travaillait pour la firme chimique américaine DuPont lorsqu'elle a inventé le kevlar, est morte à l'hôpital, ont affirmé plusieurs médias, citant son ancienne collaboratrice et amie Rita Vasta, sans donner de détails sur les causes de sa mort.

«Nous sommes tous attristés par la disparition de la scientifique de DuPont Stephanie Kwolek, une chimiste déterminée et à l'esprit créatif et une véritable pionnière pour les femmes de science», a déclaré la directrice générale de DuPont Ellen Kullman dans un communiqué.

«Elle a laissé le magnifique héritage de milliers de vies sauvées et de blessures innombrables évitées grâce à des produits dont la fabrication a été rendue possible par sa découverte», a ajouté Ellen Kullmann.

Stéphanie Kwolek inventa le kevlar, une fibre à la fois extrêmement résistante et très légère, dans les années soixante, lors de ce qu'elle a appelé «un heureux hasard», selon le Washington Post.

La chimiste cherchait à inventer une matière pouvant être utilisée pour renforcer les pneus plus lègère et plus économique que le matériau précédent.

Le polymère de cristaux liquide qu'elle inventa devint le kevlar qui est cinq fois plus résistant que l'acier et d'un poids extrêmement léger, a précisé la firme DuPont sur son site internet.

Aujourd'hui, le kevlar est utilisé pour les gilets pare-balle, les équipements sportifs, les bateaux et les pneus résistants aux crevaisons.