Les 24 passagers qui ont choisi le traversier pour rejoindre Québec à partir de Lévis, mercredi matin à 9h30, auraient sans doute mieux fait de prendre la route, alors qu'ils sont restés coincés environ quatre heures sur le fleuve en raison des glaces.

D'après la porte-parole de la Société des traversiers du Québec, Maryse Brodeur, le traversier Alphonse-Desjardins effectuait sa traversée de 9h30 de Lévis vers Québec lorsqu'il s'est retrouvé coincé dans les glaces vers 9h45, à l'approche de la rive de Québec.

Alors que l'embarcation commençait à dévier de sa trajectoire sur le fleuve, le capitaine a sécurisé le navire et a demandé l'assistance d'un brise-glace de la Garde côtière canadienne. Cette dernière aurait par la suite fait appel à un remorqueur pour l'aider à escorter le traversier jusqu'à sa destination, selon Mme Brodeur.

L'intervention aurait duré au total près de quatre heures, mais entre-temps, un service de traversier à un seul navire a continué de desservir la clientèle à compter de 13h. Les deux navires ont repris leur horaire normal de service à 14h.

Maryse Brodeur assure que la sécurité des passagers et de l'équipage n'a jamais été mise en danger. Le navire n'aurait pas subi de dommages en raison de la présence des glaces.

La porte-parole explique qu'un suivi des conditions de navigation est fait d'heure en heure, mais qu'il arrive que les traversiers soient coincés par les glaces. Une situation qui est moins fréquente au cours des dernières années puisque moins de glaces se forment sur le fleuve.

«Ça fait partie du protocole et les autorités concernées sont très habituées, a indiqué Mme Brodeur. Les passagers ont été tenus informés et on leur a offert le café à bord.»

La société des traversiers invite la clientèle à vérifier l'état du service sur son site internet où toutes les informations sont transmises en temps réel.

«Ça fait partie de la réalité de la navigation sur le fleuve, particulièrement aux abords de Québec, où le fleuve se rétrécit et où en amont, il se crée parfois un bouchon de glace, ce qui amène des conditions particulières de navigation», a dit la porte-parole de la Société des traversiers du Québec.