Le pdg de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, David Levine, fait publier un communiqué, mercredi, pour rectifier des paroles qui lui sont attribuées dans La Presse de ce matin à propos de la pratique d'avortements à Montréal.

L'article soutient que M.Levine a dit souhaiter que dorénavant, les avortements soient pratiqués dans le secteur privé. Or, il précise qu'il n'est aucunement question de confier au secteur privé la totalité des activités reliées aux interruptions volontaires de grossesse.David Levine rappelle que l'Agence de Montréal a conclu des ententes avec des cliniques hors des établissements publics de façon à garantir la gratuité de ce service pour les femmes qui choisissent d'y recourir.

Il reste que la grande majorité de ces interventions se font et continueront de se faire dans les établissements publics puisque selon M.Levine, c'est là que les femmes vont principalement et aussi parce que le réseau public dispose de la capacité et de toutes les compétences pour répondre aux besoins souvent complexes des femmes qui demandent un avortement.

M. Levine participait mardi à Montréal à un congrès réunissant des acteurs du milieu de la santé et du domaine juridique. Il a expliqué que chaque année, 15 000 avortements étaient réalisés à Montréal, dont 5000 dans des cliniques privées.