Le gouvernement Charest n'aurait rien de neuf à proposer aux gens d'affaires à propos de la francisation des petites entreprises lors du Rendez-vous des gens d'affaires et des partenaires socio-économiques qui aura lieu le 10 octobre, à Montréal.

Cette rencontre vise à stimuler la francisation des entreprises de 11 à 49 employés, surtout dans la région de Montréal. Le premier ministre Jean Charest coprésidera l'événement, qui coûtera un million $.Dans des documents confidentiels du Conseil des ministres obtenus par le Journal de Montréal, les ministres Christine St-Pierre, de la Culture, et Raymond Bachand, du Développement économique, écrivent que pour cette rencontre, il importe que le gouvernement se mobilise afin de proposer de nouvelles mesures, et ajoutent que rien de concret n'a résulté des démarches estivales.

Isabelle Hudon, présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, n'est pas étonnée. À son avis, ce sont les gens d'affaires, sur le terrain, qui savent ce qu'il faut faire.

Néanmoins, un plan d'action commun est déjà prêt: Québec s'engage à entreprendre une vaste campagne de promotion du français et à renforcer la promotion et bonifier les enveloppes des programmes de francisation qui existent déjà.

Le gouvernement Charest lancera, le jour même du Rendez-vous, une campagne de publicité de 1,5 million $ montrant que le français est une valeur fondamentale de la société québécoise.