Le premier ministre Stephen Harper ne semble plus se demander s'il déclenchera des élections mais plutôt quand il les déclenchera.

Pressé de questions à ce sujet en conférence de presse, mardi, à Ottawa, M. Harper a répété à maintes reprises qu'il lui apparaissait maintenant clair que son gouvernement ne pouvait plus fonctionner convenablement.Le premier ministre a blâmé plus particulièrement le chef libéral, Stéphane Dion, qui refuse depuis deux semaines de lui retourner ses appels afin de discuter de cette question, dit-il.

M. Harper note, de plus, que le Parti libéral a présenté des politiques économiques complètement opposées à celles de son gouvernement et que les différences lui semblent, à toutes fins pratiques, irréconciliables.

Le premier ministre a par ailleurs rappelé que les deux autres partis d'opposition se sont tous deux dits en faveur d'une élection.

Quoiqu'il en soit, Stephen Harper a indiqué qu'avec la multiplication des motions de censure, des votes de confiance et autres tactiques d'obstruction, il lui semblait clair que le parlement ne pouvait fonctionner normalement alors que le Canada a des choix économiques importants à faire.