Le gouvernement français n'a pas voulu prendre position sur la question nationale au Québec, ce jeudi à l'hôtel de Matignon à Paris.

Dans un point de presse, le premier ministre français, Édouard Philippe, flanqué de son homologue Philippe Couillard, n'a pas voulu s'inscrire dans la foulée des positions de Matingnon à l'égard de la question québécoise.

« Je dirai de la façon la plus claire, la plus simple possible que la France et le Québec sont depuis longtemps côte à côte et pour longtemps côte à côte. »

« L'amitié et les liens qui nous unissent semblent plus durables et plus essentiels que n'importe quelle position institutionnelle », a-t-il ajouté.

Dans le passé, la position française sur la question québécoise avait varié, passant d'un appui tacite à « un accompagnement » du Québec dans ses décisions quant à son avenir. Ce fut par la suite la « non-indifférence » et « non-ingérence », jusqu'à la présidence de Nicolas Sarkozy clairement opposé, lui, au projet souverainiste. Le président Hollande n'avait pas pris position dans ce débat.

M. Couillard a visité son vis-à-vis dans le cadre des rencontres alternées des deux premiers ministres, une tradition depuis 40 ans.