Des partis d'opposition, des groupes de citoyens et d'écologistes ont réclamé, mardi, que le projet de loi 106 soit scindé, afin de distinguer sa portion sur la transition énergétique de celle sur les hydrocarbures.

Leur sortie a été faite alors que débutaient, à Québec, les consultations particulières sur le projet de loi 106, qui porte sur la politique énergétique 2030.

Ce projet de loi porte effectivement sur deux aspects: il institue d'abord Transition énergétique Québec, qui veillera à soutenir et promouvoir la transition, l'innovation et l'efficacité énergétique. Mais il compte ensuite un volet sur la loi sur les hydrocarbures, qui vise à régir le développement et la mise en valeur des hydrocarbures.

Au cours d'une rencontre avec la presse, la députée de Québec solidaire, Manon Massé, a soutenu qu'il fallait absolument scinder en deux ce projet de loi pour se concentrer sur la transition énergétique et permettre aux parlementaires de bonifier les mesures qui y sont prévues.

Karel Mayrand, de la Fondation David Suzuki, a carrément parlé d'une prise d'otage du dossier de la transition énergétique pour faire passer le projet de loi global, qui traite aussi des hydrocarbures.