Le généreux régime de retraite dont bénéficient les agents de la SQ est au centre des discussions qui s'amorcent entre le gouvernement, la SQ et le syndicat des policiers. Québec aborde ces discussions avec les mêmes principes qui ont prévalu dans la négociation de l'ensemble du secteur public.

L'ancien président du Conseil du trésor, passé à la Sécurité publique, Martin Coiteux était avare de commentaires mercredi sur le reportage de La Presse, qui révélait que les avantages importants des policiers au chapitre de la retraite étaient sous la loupe du gouvernement.

Les régimes de retraite à la Sûreté du Québec, «c'est sûr que c'est un enjeu qu'on doit aborder. On l'a déjà abordé dans l'ensemble de nos négociations avec le Front commun et dans le monde municipal» de rappeler le ministre Coiteux.

Or, avec le Front commun, Québec a demandé, et obtenu, le report de l'âge nécessaire pour obtenir une retraite sans pénalité actuarielle. De 60 ans actuellement, on passera à 61 ans en 2018 -Québec avait demandé deux ans à l'origine. Dans le secteur municipal, Québec a imposé un partage moitié-moitié entre les villes et les cols bleus et les cols blancs, pour la contribution aux régimes de retraite. À la SQ, le gouvernement paie actuellement les deux tiers des contributions. 

«La négociation ne se fait pas sur la place publique. On se préoccupe de l'ensemble des régimes de retraite, de leur pérennité» a souligné le ministre. L'équilibre du régime des 5400 policiers de la SQ n'est pas en danger.