La ministre de l'Éducation Marie Malavoy observe que «dans une période où les commissions scolaires nous disent qu'elles ont fait tous les efforts possibles et imaginables, on constate malgré tout une augmentation du nombre de cadres. Cela ne veut pas dire que les choses n'ont pas été faites dans les règles, mais il y a malgré tout une augmentation importante».

«À l'heure où on questionne les coûts d'administration, la gestion de tout le monde, il y a certainement une réflexion à avoir sur cette question des cadres. Ce n'est pas l'élément central, il y a d'autres choses à regarder, mais cela nous préoccupe», ajoute la ministre.

Agacée

Mme Malavoy paraît agacée par l'attitude des porte-parole des commissions scolaires, «qui répètent continuellement qu'elles ne peuvent rien faire de plus, qu'elles sont exemplaires et qu'elles n'avaient d'autre choix que d'augmenter les taxes scolaires. Nous, on a cherché leur collaboration, on ouvre nos livres ensemble pour trouver une solution. À partir du moment où elles adoptent une attitude plus défensive, on a demandé à des experts indépendants de regarder tout ça de plus près.

«Je n'ai pas envie qu'on s'invective par journaux interposés, je ne réponds pas aux interventions quotidiennes des commissions scolaires, ma réponse a été de mettre sur pied ce comité».