Alors que la dissolution de l'Action démocratique du Québec dans la Coalition avenir Québec se confirme, les députés péquistes proches de François Legault assurent qu'ils ne se joindront pas au nouveau parti.

«C'est exclu, certainement! Je suis député du PQ», affirme Pascal Bérubé.

Député de Matane depuis 2007, il était attaché politique au cabinet de M. Legault en 2000-2001. Il doit perdre sa circonscription aux prochaines élections, à cause de la refonte de la carte électorale.

Il nie avoir été pressenti à répétition par la CAQ et s'être fait promettre un rôle dans un futur gouvernement caquiste. «La seule offre que j'ai eue était publique, a expliqué M. Bérubé. Dans une interview à la radio de Matane, [M. Legault] avait dit qu'il me verrait comme candidat avec lui.»

François Rebello, autre député péquiste qui était proche de M. Legault, assure ne «pas avoir fait l'objet de maraudage» de son «ami». «Je suis au PQ par conviction, je reste», dit-il.

Une autre source avance qu'à sa connaissance, il n'y a pas de maraudage. «Mais avant de partir, Daniel Ratthé et Benoît Charette n'en parlaient pas.»

Bérubé déçu par ses collègues

M. Bérubé a dénoncé les railleries de ses collègues à propos des électeurs de Bonaventure, en Gaspésie, qui ont réélu un libéral le 5 décembre. «Je n'ai pas apprécié ces propos qui ont été dits à chaud. Ce n'est pas pertinent dans le contexte», a-t-il affirmé hier à un média local, le Graffici.

Peu après la défaite du Parti québécois, M. Kotto s'est demandé si les électeurs gaspésiens n'étaient pas aussi bien informés que ceux du reste de la province. Son collègue Yves-François Blanchet a jugé «inquiétant» le comportement des électeurs de Bonaventure.

M. Bérubé, responsable de la région pour le PQ, s'est excusé au nom de ses collègues. «Je n'ajouterai rien de plus à ce qui est dit dans l'article. L'épisode est clos», a-t-il indiqué.