Hydro-Québec devra justifier dès cette semaine les éléments contenus dans son plan stratégique 2009-2013, qui prévoit 25,1 milliards $ d'investissements au Québec.

La Société d'État rencontrera les parlementaires mardi et mercredi. Déjà, les élus de l'opposition se disent déterminés à exiger plus de détails sur les volontés expansionnistes d'Hydro-Québec et les développements de centrales annoncés, notamment, sur la Côte-Nord, de même que les visées liées au Plan nord dévoilé en 2008 par le gouvernement provincial. Les projections annoncées soulèvent aussi plusieurs questions chez les partis de l'opposition, particulièrement au chapitre de la restauration de la centrale nucléaire de Gentilly et du développement de la filiale d'énergie renouvellable, jugée insuffisante.

Cela dit, outre les efforts de développement et le désir de consolider la stratégie exportatrice de l'énergie produite, le plan expose aussi la réalité démographique frappera Hydro-Québec. D'ici 2013, 27 pour cent du personnel permanent et 40 pour cent des cadres quitteront le giron de la Société. Une donne qui se traduit par l'élaboration nécessaire d'un plan de relève, lui aussi, stratégique.

Hydro-Québec indique par ailleurs que les travaux de son projet Eastmain-Sarcelle-Rupert, considéré comme le chantier le plus étendu et le plus important à l'heure actuelle, devrait être terminé. Le développement du projet de la rivière Romaine, qui a émergé dans la controverse et la grogne des milieux environnementaux, avancera pour sa part considérablement, en vue d'une mise en service graduelle dès 2014.