La ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, espère que le départ du président du Zimbabwe, Robert Mugabe, marquera le début d'une nouvelle ère pour la population.

Lors d'un point de presse, mardi, elle a affirmé que cette démission pourrait constituer «le début d'un chapitre plus réjouissant pour les gens du Zimbabwe, qui souffraient depuis longtemps».

La ministre Freeland a noté que l'«histoire récente» du pays avait été «très, très difficile» et a formulé le souhait que les Zimbabwéens puissent aspirer à la «démocratie et la prospérité».

Le premier ministre Justin Trudeau n'a pas répondu aux questions sur le départ de Robert Mugabe, qui a quitté la présidence du Zimbabwe mardi, après 37 ans à la tête du pays.

L'ancien héros révolutionnaire devenu dirigeant indélogeable a jeté l'éponge après que le Parlement eut entamé une procédure de destitution contre lui.

Dans sa lettre de démission, il a affirmé que sa décision était «volontaire» et qu'elle témoignait de sa «préoccupation pour le bien-être du peuple du Zimbabwe».

La ministre Freeland a affirmé que le gouvernement canadien suivrait l'évolution de la situation dans ce pays d'Afrique australe devenu indépendant de la minorité blanche en 1980.