Le premier ministre Stephen Harper a réitéré, mercredi, la ligne dure de son gouvernement contre le Hamas, unique responsable, selon lui, des morts et de la destruction à Gaza.

De passage en Saskatchewan, M. Harper a soutenu que même si personne n'aime voir les souffrances et les décès qui se produisent présentement au Proche-Orient, c'est bien le Hamas qui est à blâmer.

Le premier ministre a ajouté que c'était le Hamas, une organisation terroriste, qui avait initié le conflit, et que ce conflit est toujours en cours parce que l'organisation palestinienne souhaite la destruction de l'État d'Israël.

M. Harper a ajouté que si un groupe terroriste attaquait les Canadiens, il serait victime d'une réplique semblable de la part du Canada.

Plus tôt mercredi, des frappes israéliennes ont atteint une école des Nations unies dans la Bande de Gaza qui accueillait des réfugiés palestiniens, soulevant l'ire du secrétaire générale de l'ONU, Ban Ki-moon. Au moins 17 personnes ont été tuées dans cette frappe.

Cette attaque a mené les États-Unis à y aller de ses critiques les plus sévères contre Israël, presque un mois après le début des combats entre militaires israéliens et militants du Hamas.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Bernadette Meehan, a également dit que les États-Unis étaient «extrêmement inquiets» de voir que les milliers de Palestiniens installés dans les refuges de l'ONU à Gaza étaient menacés, même si l'armée israélienne leur avait demandé qu'ils abandonnent leur domicile pour leur sécurité.