Thomas Mulcair est persuadé que ses troupes peuvent continuer de gagner du terrain dans la Belle Province.

Le chef du Nouveau Parti démocratique du Canada a livré son opinion sur la question, dimanche, en marge d'un conseil général de l'aile québécoise de sa formation tenu à Trois-Rivières.

On pourra voir rapidement si l'enthousiasme de M. Mulcair a bel et bien sa raison d'être.

Dans un peu plus d'un mois, quatre élections partielles auront lieu au Canada et l'un de ces scrutins se déroulera au Québec, plus précisément dans la circonscription montréalaise de Bourassa.

Denis Coderre ayant renoncé à son poste de député pour devenir candidat à la mairie de Montréal, Thomas Mulcair espère ravir cette circonscription aux libéraux.

Il reconnaît que les siens auront du pain sur la planche pour mettre la main sur le siège occupé par M. Coderre pendant environ 16 ans, mais il affirme pouvoir compter sur «une candidate extraordinaire» en la personne de Stéphane Moraille, une artiste et avocate.

Même si le chef du NPD se soucie de la performance qui sera enregistrée par son parti le 25 novembre, il continue, tout de même, de songer au prochain grand rendez-vous électoral canadien prévu pour 2015.

Il soutient qu'il est «très satisfait de la préparation que son équipe est parvenue à faire au cours des deux dernières années».

«On n'avait presque pas d'associations dans les circonscriptions du Québec, mais aujourd'hui, à l'automne 2013, on est bien installé dans l'ensemble des circonscriptions où on a des députés. Il reste une vingtaine de circonscriptions où on est en train de travailler», a-t-il expliqué.

Thomas Mulcair a précisé que personne n'a le temps de chômer : «on fait notre financement, on recrute des membres, on prépare les bénévoles pour le travail de terrain», a-t-il énuméré.

Il a ajouté que même si ce n'est pas demain la veille que les néo-démocrates auront la chance de déloger les conservateurs, «c'est primordial de continuer de faire du porte-à-porte... parce qu'il n'y a rien de plus important que d'aller à la rencontre des gens chez eux, de les écouter, de savoir leurs priorités».

Le politicien a jugé bon de dire que plusieurs de ses collègues québécois aux Communes ont refusé de se la couler douce cet été. Selon lui, plusieurs députés néo-démocrates ont visité jusqu'à 3000 foyers durant la saison chaude.