Le député fédéral néo-écossais Robert Chisholm se retire de la course à la direction du Nouveau Parti démocratique.

Il en a fait l'annonce mercredi sur Twitter, avant de mettre une explication plus détaillée en ligne sur son site Internet.

«Comme je l'ai dit quand j'ai lancé cette campagne, je désire faire ce qui est le plus avantageux pour mes électeurs, pour le Nouveau Parti démocratique et pour le Canada, a-t-il écrit. Cela a toujours guidé mes décisions. Et c'est à la lumière de ces mêmes principes directeurs que je mets aujourd'hui fin à ma campagne pour devenir le prochain chef du Nouveau Parti démocratique du Canada.»

M. Chisholm a remercié ses partisans, ses bénévoles et ses donateurs pour leur contribution à sa campagne. Il était le seul candidat unilingue dans la course à la chefferie, et a peiné pendant les segments francophones des débats. Il a admis que cela a joué un rôle dans sa décision.

«Si plusieurs ont dit que notre prochain leader a besoin d'une expérience réelle et d'une vision forte, plusieurs ont aussi dit que le prochain leader doit pouvoir s'exprimer couramment en français dès le premier jour, a écrit M. Chisholm.

«J'ai compris que, pour la majorité des membres du parti, c'est une qualification non négociable. Même si je travaille fort pour améliorer mon français - et que je continuerai à le faire -, je ne répondrai pas à cette exigence d'ici le 24 mars.»

Un porte-parole a indiqué que M. Chisholm n'a offert son appui pour l'instant à aucun autre candidat.

Huit candidats désirent toujours succéder à Jack Layton, décédé en août: Niki Ashton, Nathan Cullen, Paul Dewar, Thomas Mulcair, Peggy Nash, Roméo Saganash, Martin Singh et Brian Topp.

Les néo-démocrates choisiront leur nouveau chef en mars prochain. En attendant, c'est l'ancienne syndicaliste Nycole Turmel, élue députée de Hull-Aylmer, qui assure l'intérim.