Le Barreau du Québec insiste pour que les juges de la Cour suprême soient bilingues.

Dans un communiqué diffusé jeudi, le bâtonnier du Québec, Me Pierre Chagnon, dit croire que le fait d'être entendu par un juge dans l'une des deux langues officielles du Canada constitue un droit fondamental.

Le bâtonnier soutient aussi que le fait d'être entendu par un juge sans l'aide d'un interprète accroît la confiance du public dans le système judiciaire.

Cela améliore même la qualité des services rendus, croit-il, puisque l'information ne passe pas par une tierce personne.

Me Chagnon affirme que la loi devrait préciser que pour accéder au plus haut tribunal du Canada, les compétences requises devraient englober d'office le bilinguisme.

C'est le député néo-démocrate acadien Yvon Godin qui a déposé un projet de loi privé en ce sens, récemment.

Le Barreau du Québec regroupe 22 500 avocats.