La sécurité a été renforcée sur la colline parlementaire après que des militants de Greenpeace eurent escaladé en décembre un des immeubles du Parlement pour y déployer une banderole.

Jeudi, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a assuré qu'en plus des mesures déjà prises à la suite de cet incident, d'autres devraient être adoptées pour améliorer la sécurité des édifices du gouvernement.

La GRC a également indiqué qu'une enquête interne avait recommandé une révision complète des stratégies à court et à long termes pour la sécurité sur la colline parlementaire. Le document suggère aussi de mieux sécuriser les zones de construction, où les manifestants de Greenpeace s'étaient d'ailleurs introduits.

Le surintendant principal de la GRC, James Malizia, a souligné l'importance, dans une stratégie à long terme, de trouver un équilibre entre la sécurité et l'accès du public à la colline parlementaire.

Le sergent Greg Cox a quant à lui précisé que la GRC consulterait tous les responsables de la sécurité du Parlement et de ses bâtiments connexes afin de voir si d'autres failles avaient été relevées. Des améliorations ont cependant déjà été apportées, a-t-il indiqué, sans cependant préciser lesquelles. Le 7 décembre dernier, des militants environnementalistes de Greenpeace portant des casques et habillés de salopettes avaient pu accéder au toit de l'édifice ouest par les échafaudages montés à l'arrière. Le rapport indique que les manifestants ont pénétré le matin à l'intérieur d'une zone de construction fermée au public, en coupant des attaches autobloquantes en nylon qui fixaient ensemble les clôtures. D'autres membres du groupe ont grimpé au-dessus de l'entrée du Sénat pour atteindre le toit de l'édifice du centre, où ils ont déployé une banderole qui dénonçait l'inaction du gouvernement dans le dossier des changements climatiques.

La GRC, les policiers et les pompiers d'Ottawa, et les agents de sécurité de la colline parlementaire ont été déployés pour écarter les 20 manifestants, qui font maintenant face à des accusations de méfait.