Moisson Montréal confectionne plus de 12 000 paniers de Noël

Dans une ambiance festive au rythme de la musique de la Bottine souriante, plus de 250 bénévoles ont mis leurs efforts en commun pour confectionner 12 350 sacs de provisions d'urgence destinés aux plus démunis samedi matin dans l'entrepôt de Moisson Montréal. À l'instar de Justin Trudeau vendredi, de nombreux élus de la scène provinciale et municipale, dont le maire Denis Coderre, se sont joints aux bénévoles pendant ces 90 minutes survoltées.

Les immenses boîtes remplies de 13 tonnes de denrées alimentaires amassées par Moisson Montréal se sont vidées à un rythme effréné au fur et à mesure que les bénévoles remplissaient les sacs de denrées alimentaires samedi matin. Les charriots débordants de sacs de provisions d'urgence défilaient ensuite à vive allure au centre de l'entrepôt. Ces sacs seront distribués à compter de lundi pendant quatre jours à des dizaines d'organismes partenaires de Moisson Montréal.

Céréales, biscuits, tomates en conserve, riz, soupes: les sacs remplis étaient bien garnis de denrées en tout genre susceptibles d'égayer le temps des Fêtes de familles démunies du Grand Montréal. Toutes les denrées ont été données par de nombreuses compagnies comme Maple Leaf, BMO et Cascades. Cette 10e édition de la « Moisson de Noël » survient quelques jours après la distribution de 16 000 paniers de Noël à près de 150 organismes.

Johanne Théroux et une quinzaine de bénévoles du Casino de Montréal ont travaillé d'arrache-pied pendant une heure et demie pour remplir les sacs de provisions d'urgences avec tous les produits nécessaires. Cette année, Johanne Théroux est venue avec sa fille adolescente pour lui montrer à quel point il est important de donner au suivant. « Je voulais inculquer ça à ma fille. Ça va faire plaisir à l'approche du temps des Fêtes », a-t-elle dit à La Presse.

Denis Coderre n'a pas hésité à prêter main-forte aux bénévoles pendant quelques dizaines de minutes samedi matin. Le maire de Montréal remplissait d'ailleurs les sacs à un bon rythme. « C'est important d'utiliser cette situation pour sensibiliser la population à une réalité qui est moins drôle. Il faut travailler ensemble pour trouver des solutions pour que ces gens-là puissent ne pas souffrir pas de la faim », a-t-il expliqué en entrevue avec La Presse, avant de se mettre au travail.