Une importante partie d'un plafond à l'intérieur de la Grande Bibliothèque s'est effondrée ce midi. Fort heureusement, l'incident n'a pas fait de blessés.

En matinée, des fissures ont commencé à apparaître sur les pourtours d'un plafond récemment aménagé au rez-de-chaussée de la Grande Bibliothèque. La direction a alors fermé la section des archives de journaux qui avait fait l'objet de rénovation cet hiver.

La précaution s'est avérée avisée puisque la structure s'est affaissée vers 12h05.

La directrice des communications, Geneviève Rossier, s'est faite rassurante. La structure qui s'est effondrée était la seule du genre. La Grande Bibliothèque, inaugurée en 2005, n'a d'ailleurs pas été évacuée. Elle est donc toujours ouverte pour les usagers.

Mme Rossier indique qu'il est trop tôt pour déterminer si des recours seront entrepris contre l'entrepreneur qui a aménagé ce faux plafond cet hiver.

Par mesure de sécurité, la section où le plafond s'est effondré a été ceinturée par un cordon de sécurité et une toile opaque. Des agents de sécurité sont sur place pour empêcher les photographes d'immortaliser la scène.

Le ministre Fortin se veut rassurant

Le ministre de la Culture, Luc Fortin, a assuré que l'incident ne met pas en danger la sécurité des usagers de la Grande Bibliothèque. Il affirme que la défaillance avait été anticipée et que l'administration de l'établissement s'était pre‎parée en conséquence. 

«Il y aurait eu des fissures apparentes au préalable, alors l'endroit avait été évacué, a dit le ministre. Maintenant c'est sécurisé et les gens de BANQ sont à étudier la situation. Il n'y a pas de danger pour les utilisateurs.»

Il semble qu'il ne s'agisse pas d'un vice de construction de l'immeuble, a-t-il précisé. L'effondrement est survenu dans une section du bâtiment dont la construction s'est achevée le 30 janvier.

«Ce serait un ajout qui aurait été fait très récemment, a dit M. Fortin. Alors ça ne fait pas partie de la construction originale de la Grande Bibliothèque.»

Photo François Roy, La Presse

La section où le plafond s'est effondré a été ceinturée par un cordon de sécurité et une toile opaque.